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Photographie culinaire: le travail en "marque blanche"

  • Photo du rédacteur: Alicia Robin
    Alicia Robin
  • 19 août 2024
  • 2 min de lecture

Après avoir abordé la question brûlante des droits d’auteur, nous mettons à nouveau les pieds dans le plats aujourd’hui avec… la marque blanche !


En photographie culinaire, travailler en "marque blanche" c’est travailler pour un prestataire intermédiaire, sans que le client final n’en soit informé. Vous pouvez déjà comprendre qu’il y a donc une contradiction avec l’obligation du crédit photo…


Pour un photographe culinaire, cela implique en général qu’une agence de communication lui sous-traite la réalisation d’un shooting, dont les photos seront ensuite vendues au client qui lui a passé la commande, sans que celui-ci n’en soit informé.


Cela pose plusieurs questions : celle des droits d’auteur, celle du crédit photo, et celle de la transparence financière.


Les droits d’auteur: point trouble.


Le photographe culinaire va céder des droits d’auteur à l’agence de communication qui lui commande un shooting… or, ces droits appartiennent uniquement au photographe. Il en cède les droits d’utilisation à son client direct, l’agence de communication, et non au client final. Il y a donc une revente de la cession des droits d’auteur… Cela pose question car les droits sont inaliénables, et ce sont justement eux, qui permettent au photographe de se protéger dans l’utilisation de ses photographies (car elles restent toujours sa propriété).


Le crédit photo : Nous l’avons vu, cette mention est obligatoire. Mais comment le client qui n’a même pas connaissance de l’auteur des photographies qu’il utilise pourrait-il le créditer?


La transparence financière


Quel est l’intérêt pour une agence de communication d’être intermédiaire imperméable entre son client et le photographe? La marge appliquée sur la vente des photographies réalisées bien entendu ! Il existe donc forcément un écart de prix, dont le montant est inconnu, entre la prestation facturée au client final, et la prestation payée au photographe, correspondant  à la rétribution de l’agence de communication. Montant qui demeure inconnu pour le photographe comme pour le client.


Le travail en marque blanche pose donc de réelles questions d’un point de vu juridique pour les trois parties, mais également dans le fond, une question d’éthique et de transparence.


Pour d'autres articles sur le côté juridique dans le milieu de la photographie culinaire, c'est par ici: https://www.arstudioculinaire.com/post/les-droits-d-auteur-en-photographie-culinaire


 
 
 

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